Passion sous contrat - Emily Blaine
Quand elle apprend qu’elle va désormais être l’assistante d’Alexandre Kennedy, le grand patron de l’entreprise où elle travaille depuis quelques années, Sarah voit d’abord cela comme une bénédiction : terminés les caprices de sa chef tyrannique ! Sauf qu’Alexandre exige aussitôt d’elle une conduite impeccable et une disponibilité maximum, au point qu’elle se retrouve bien vite obligée de passer une grande partie de ses soirées et de son temps-libre à ses côtés. Pourtant, même s’il lui mène une vie impossible, avec ses exigences et ses contradictions, Sarah ne peut se résoudre à mettre fin à cette situation intenable. D’abord parce qu’elle a envie de se prouver qu’elle est à la hauteur de la mission qu’on lui a confiée. Mais surtout parce qu’Alexandre est scandaleusement sexy, et qu’elle ne peut s’empêcher de se demander si cette façade dure et catégorique ne cacherait pas un tout autre homme…
Mon avis (dispo chez lune et plume http://lune-et-plume.fr/passion-sous-contrat-d-emily-blaine/ ) :
Bonne petite surprise que cette auteure française que je viens de découvrir. Cette nouvelle collection HQN (Harlequin format uniquement nuémrique) est dédiée aux auteurs français en tout genre. C’est le premier de la collection que j’essaye et je vais me pencher sérieusement dessus si les autres romans sont du même acabit. Pour la petite info, ce roman est arrivé dans les 4 premiers au concours Welovewords, organisé par Harlequin.
J’avais une petite appréhension avant de le commencer. Je n’accroche pas toujours avec les auteurs français mais là, ça se laisse lire sans problème. De plus, j’adore les histoires de patron/ secrétaire, l’ambiance bureau, la tension entre eux, je me suis laissée facilement emporter.
Tout d’abord, je trouve que le résumé ne colle pas du tout avec l’histoire. Je m’attendais à un patron bourreau de travail, qui ne laisserai pas un moment de répit à Sarah. Lui prenant tout son temps libre pour faire des heures supplémentaires, ect… Et bien non. Si en effet, elle passe beaucoup de temps avec lui, ce n’est pas toujours pour le travail….
Sarah se voit offrir ou plutôt imposer une promotion, être l’assistante du grand patron Alexandre Kennedy. D’abord surprise, elle se réjouit d’échapper aux caprices de son ancienne chef. Mais se rends vite compte que son nouveau patron va être très exigent. Sarah est une jeune fille bien dans sa peau. Pour une fois, ça change et ça fait du bien une héroïne sans problème. Nicholas, le Directeur des ressources humaines, lui plait bien. Elle s’imagine déjà commencer une histoire avec lui jusqu’à la découverte d’une petite information qui va la faire changer d’avis…
Alexandre, j’ai eu beaucoup de mal avec le prénom. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé mais il y a des prénoms qui vous font penser à quelqu’un et ça vous bloque carrément. En l’occurrence, pour moi Alexandre c’est le prénom de mon frère alors pour le rêve ce n’était pas trop ça ! Je l’ai donc rebaptisé Alexander. Donc Alexander, grand patron de la société ou travail Sarah, va lui proposer d’être son assistante. On découvre au fil des pages que ce n’est pas par hasard… Alexander est le type même de patron arrogant, autoritaire et même si il est sure de lui dans son travail, on découvre qu’il est loin d’être sûr de lui avec Sarah.
J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de l’auteure, ma seule petite objection est la scène de sexe. Pour moi, elle n’est pas «aboutie», par pudeur peut être mais il m’a manqué ce tout petit détail qui nous fait ressentir leur émotion pendant l’acte. Attention, je ne parle pas de langage cru ni de détails mais juste ce moment magnifique où ils se découvrent pour la première fois.
Ma deuxième petite objection est que j’ai trouvé ça beaucoup trop court. Leur relation se construit petit à petit, et ça j’adore ! Ça colle beaucoup plus avec la réalité. J’ai vraiment été déçu de ne pas avoir plus de page. Je suis un peu resté sur ma faim.
En résumé, c’est un bon petit «azur» pas inoubliable certes mais j’ai passé un très bonne après-midi en compagnie de nos héros.
3.5/5